jeudi 24 octobre 2013

Campagne promo de Ludwig

Je suis en pleine campagne de promotion avec Ludwig autant à Montréal qu'à Ottawa et Gatineau. Voici une entrevue que j'ai accordée mardi soir dernier (22 oct.) à CIBL à 0:45.



























Voici une autre entrevue, avec JF Chevrier au Téléjournal, le 16 oct. dernier.









Je posterai d'autres liens médias dans les prochains jours.

Je retourne à la table à dessin.


mercredi 9 octobre 2013

Beethoven LOVE 2013 (Chicago) jour 7


[Gatineau, 8 octobre 2013]
Windy day of autumn in Gatineau City

Cher Christian, Cher artiste, Cher amour,

Me voilà de retour depuis quelque temps déjà au Québec, et, bien que l’on se voit assez souvent, ce n’est jamais assez pour moi. Jamais assez, c’est un peu ce que le regard admiratif et gourmand des premiers lecteurs de Ludwig me donne comme impression lors de leur contact avec ton livre. Jamais assez, ou plutôt, tant de beauté, que c’est presque trop!

Bien des gens auront maintenant accès à ce livre original, puisqu’il sera en librairie dans deux jours à peine partout au Québec. Le voyage à Chicago s’est terminé joliment, avec douceur, un brin de nostalgie de quitter nos nouveaux amis, mais la hâte et la joie de vous retrouver, mes êtres chers. Tes Ludwig se sont fait tous petits sur le chemin du retour, n’attirant le regard de personne, laissant toute la place à la route qui me rapprochait de toi. De toi, et des gens que j’aime. Je n’ai jamais tant admiré le drapeau rougeoyant du Canada qu’au moment de mon passage en terre connue. ;)

J’ai rencontré des gens bien, des gens curieux, intéressants, stimulants dans la belle Windy City. Des artistes, comme Jyl Bonaguro, Seppe Van den Berghe, Spencer Hutchinson, Inna Faliks et Sarah J.Ritchie, dont je m’ennuie de la fraîcheur et du dynamisme, mais aussi des amateurs d’arts et des êtres généreux, comme Nicole Laury, Didier Lepauw, et bien sûr, les organisateurs et bénévoles du festival George Lepauw, Catinca Tabacaru, Aurélien, Eric, Britany, Anoir et les autres que je salue au passage.  


Nous y retournerons sans doute très bientôt chez nos voisins américains, ensemble cette fois, ça y est enfin! Tout est en place pour que l’on planifie ce voyage à deux. Quelle joie. Nous sommes invités par l’Alliance Française de Chicago, et j’ai si hâte de te présenter quelques personnes extraordinaires que j’ai rencontrées là-bas.

Les actions ont été nombreuses pour Ludwig, Art Global et Neige-galerie dans cette ville. Nous avons eu nos premiers contacts directs avec les médias de Chicago, soit le Sun-Times et le Chicago Tribune, nous avons fait des contacts avec de futurs lecteurs, français et américains, nous avons reçu bien de beaux commentaires sur ton travail, sur le livre, la qualité du produit, j’ai d’ailleurs noté un fort intérêt pour les projets à venir dont j’ai glissé quelques mots.  Ludwig a été distribué à divers endroits : Alliance Française de Chicago, à la librairie spécialisée Challengers Comics and Conversation, aux festivaliers du Beethoven Festival et à la presse de Chicago. J’ai même pu faire deux performances poétiques : l’une à l’Alliance Française pendant leur journée d’immersion culturelle, l’autre au Beethoven Festival, en tout devant environ 100 personnes, et en français. Quel cadeau!

Des artistes de talent de par le monde portent un regard sur nous et désirent collaborer à nos projets,  qu’ils soient de la France, de la Belgique ou des États-Unis, qu’ils soient artistes visuels, de récit graphique, ou écrivain… d’éventuelle collaboration en vue peut-être. Nous attendons d’ailleurs d’un jour à l’autre le roman graphique de Seppe. J’ai bien hâte de voir.  Toi, Ludwig et ses éditeurs ont été au cœur de plusieurs Tweets et entrées Facebook au cours de mon séjour là-bas. Au cœur du numérique par l’art! Je souhaite sincèrement garder contact avec Didier Lepauw et sa femme, Jane, qui sont impliqués à la Benjamin Marshall Society et qui sont au centre de plusieurs activités culturelles prisées de Chicago. Didier m’a accueillie à bras ouverts et m’a présentée à beaucoup de gens intéressants lors de mon séjour, et Jane, sa femme, est d’un dynamisme et d’une passion pour les arts et les gens comme je l’ai rarement vu!

Enfin, je garde un bilan très positif de ce voyage en compagnie de ton art, dans un univers où j’ai appris à connaître Beethoven, un peu grâce à toi. Bien que j’aie rencontré plusieurs défis, certains plus colossaux que d’autres, au cours du voyage, ce qu’il m’en reste est bon, puisque nous sommes là, et nous voyons ensemble aujourd’hui sortir au grand jour ton Ludwig, fort de ce voyage culturel et de cette diffusion en terre américaine.

Je rêve maintenant, comme toi, de découvrir cette autre ville culturelle qu’est New York. Elle est à deux pas, et toi aussi…

À très bientôt,
Mélanie, tout près, à toi, Love!

vendredi 13 septembre 2013

Charte de la laïcité québécoise - Mon grain de pixel

Pour aller dans le sens des démagogues des derniers jours, la question de l'heure est la suivante : que va-t-il arriver à la croix sur le fleurdelisé?



jeudi 12 septembre 2013

Beethoven LOVE 2013 (Chicago) jour 6

-Chicago, 12 septembre 2013-

[Si bon que j'en ai les larmes aux yeux]



Si bon que je voudrais le savourer encore longtemps...

Non mon amour, je ne parle pas de toi et moi, si loin en ce moment, ce n'est pas l'endroit et le moment pour le faire... Rêvons encore un peu l'un à l'autre jusqu'à mon retour.

Je parle de cette magnifique nourriture que je suis en train de manger, ce sandwich Ruben au seitan et légumes, cette salade Jerry's remplie d'avocats et de tomates, et cette soupe à la courge... Un vrai délice qui éveille tous mes sens, dans cette superbe découverte du jour, un endroit formidable que ce Kary's in green, au 130 S. Green St. Chicago. www.karynsongreen.com.

George Lepauw au piano.
Le lieu est magnifiquement zen, beau et épuré, calme, l'accueil chaleureux et discret, la nourriture... À me faire fondre littéralement de bonheur, et le vin finement choisi! Que demander de plus? Toi, ici, à mes côtés. Mais comme tu vois, je fais de mauvaise fortune bonne foi, et j'ai invité ton Ludwig à manger avec moi. Cet endroit lui sied à merveille.  Tu vois la dame en blanc au centre du miroir: c'est moi!;)  lui est affalé sur la table, non-chalent. ;)


-la fougue du français!-
Si bon que... C'est aussi l'interprétation de George Lepauw hier, entre autre avec ce compositeur français : Jean-Philippe Rameau. Un  plaisir fou à entendre le piano de Lepauw nous faire des clins d'oeil, nous amener longer la seine ou faire la fête dans un petit cabaret avec ses notes qui virevoltaient! Quel plaisir aussi que cette rencontre avec Jory, ce musicien exceptionnel et si sympa qui nous expliquait sa démarche, mais surtout son instrument, le clavecin, et son répertoire avec la passion d'un enfant devant un gâteau mais la connaissance d'un érudit hors pair! Vivement l'entendre jouer plus longuement aujourd'hui.









Satisfaction du devoir accomplit hier: deux exemplaires de Ludwig sont entre les mains des critiques littéraires du Chicago Tribune et du Sun-Times. Les journaux ont parlé positivement du festival dans son ensemble, un vrai tour de force ce festival d'une ampleur et d'une qualité exceptionnelles, mais porté par une petite équipe comme une vraie fourmilière. Est-ce que cela fait de George la reine? Hihi!


 
-drame: 14 ex-libris disparus!-

J'ai été horrifiée d'apprendre que 14 des ex-libris numérotés et signés que j'ai amenés de ta création sur le festival ont été volés! Les gens s'arrachent tes images... Ils pourraient au moins avoir le culot d'en payer la valeur! Il n'en reste qu'un en ce moment à la boutique, l'autre a été réservé par la directrice des arts. Mais bonne nouvelle: les exemplaires du livres s'envolent aussi, mais les gens se les procurent de façon officielle... ;) ouf!

Et voilà que mon café arrive! Mais quelle splendeur!

Je te reviens plus tard cher amour, je vais déguster une crème brûlée à ta santé chez Karen's green... Mmmmm

Ta Mel.


mercredi 11 septembre 2013

Beethoven LOVE 2013 (Chicago) jour 5

Pendant toute la durée du Beethoven Festival LOVE 2013, Mélanie Rivet, qui est ma conjointe et qui me représente à Chicago, tient un journal sur son périple, empruntant au ton de la BD symphonique Ludwig (Éditions Art global/Neige-galerie) et des Lettres à l'Immortelle Bien-aimée...


Œuvre de Jyl Bonaguro.
[mardi 10 septembre, Chicago, 11:21]

"À la Carravaggio!"

Ludwig, planche 6:33
À la manière de Caravage, c'est un peu la façon que je vis ce voyage, cher Christian. D'ombres et de lumières, comme dirait Dominique Laurent. Mais comme chez Vermeer, il y a une fine beauté à ces ombrages colorés, et je tente de les savourer.

Aujourd'hui, je vais te parler de nouvelles rencontres artistiques qui m'ont nourrie, question de les cristalliser. Tout d'abord, Garsot, dimanche soir. Revenant du petit restaurant mexicain du coin, buritos à la main, (et oui, il n'y a pas que le grec après tout!), j'ai découvert sa galerie tout près du Parthon Hostel où je loge sur Halsted. J'avais besoin de lumière, et, malgré l'heure tardive, je l'ai trouvée! Ses œuvres sont dynamiques, lumineuses, à première vue un peu naïves... Et malgré la palette de couleurs qui est assez loin de ce qui m'interpelle habituellement, elles m'ont tout de suite fait du bien. Il passe du dripping, à la manière de Pollock, avec des matières très denses et lustrées, dans une composition mis abstraite mi figurative, vers Dali, et Picasso tout en un, par des sujets voisins aux leurs et une composition un brin constructiviste. Parfois le détail, la transparence et la finesse me rappellent même Botticelli, d'autre fois il y a un kitch américain épouvantable (une œuvre sur Michael Jackson). Mais tout cela dans la bonne humeur, avec un espoir débordant. Tout à fait ce dont j'avais besoin. Garsot est un artiste de métier, qui peint, expose et vend depuis belle lurette. Il a son style, et l'entendre exprimer le processus de création de chacune de ses œuvres est un vrai petit bonheur pour moi. Il crée aussi de la musique, il m'a d'ailleurs gentiment offert un cd, que je ne peux lire puisque je n'ai pas accès à un lecteur. Bref, une très belle rencontre. Je lui ai montré ton livre Ludwig, je voyais en son travail et le tien quelques similitudes de composition parfois, en plus de la recherche de la lumière. Il a apprécié. C'était bon de le voir lire ton livre, s'attardant sur certaines pages avec son doigt, parcourant de l'index l'espace de l'image que balayait son regard. J'ai pu voir qu'il te lisait, il suivait le fil inhérent à chaque composition. Fascinant. Il a apprécié la qualité de ta technique. La planche 6:33, où la Cathédrale St-Paul sert de chapeau à Beethoven et où l'on voit une voiture des années 20 l'a particulièrement interpellé. Parlant de voitures, deux belles d'autrefois ont pris le temps de se faire admirer près du lieu du festival, je t'envoie les photos, je vois que je n'ai pas accès à internet ici pour le moment, alors je devrai attendre un peu que le signal revienne.


Le quartier grec.
Un tableau de Garsot.


Garsot et Mélanie Rivet.

Ensuite, il y a eu Spencer Hutchison. Bien que je le côtoie depuis les premiers jours du festival, puisque nous partageons la même salle où il tient une performance sonore, hier pendant le concert de 18 h il m'a vue écrire et nous nous avons échangé des liens vers nos créations respectives.  Il crée surtout de la musique électronique en ce moment, mais c'est aussi un peintre, et il écrit de la poésie. C'est un très bon ami d'Aurélien, le directeur musical du festival, et ami de George Lepauw aussi je crois.  Il sera absent pour le reste du festival alors je suis bien contente d'avoir pu échanger avec lui. Sa musique, que j'écoutais hier soir sur le net, est relaxante et enveloppante. Tout à fait idéale pour écrire.  Il est francophile alors nous avons échangé tour à tour en français et en anglais. Ses œuvres picturales sont particulières, très modernes. J'ai apprécié celle qui est titrée A Tribute to Black Actresses car il y a des textures, collages, techniques que j'aime, mais aussi une étrange expressivité, une prise de parole en image, dans les regards,  qui me met un peu dans l'atmosphère de l'exposition  sur le vaudou que j'ai visitée avec le conservateur du Musée Canadien des civilisations... Legacy, une autre de ses toiles, me plait bien, mais je crois que le format web n'est pas le meilleur pour apprécier adéquatement son travail.

Finalement, nous avons eu le bonheur d'entendre une artiste extra (Jyl Bonaguro) nous parler de son installation de sculptures itinérantes hier. Elle a conçu son travail à propos de la mouvance des relations interpersonnelles par deux corps (têtes fracturées et torses) qui sont positionnés presque l'un vers l'autre, par terre, en plusieurs répliques, et ces installations bougent, c'est-à-dire qu'elles changent d'endroit tous les jours. Démontrant ainsi la mouvance des relations. Le feeling est vraiment là. Pour les avoir vues déjà à au moins trois endroits différents depuis le début du festival, et moi qui ne suis pas tout à fait la même car chaque seconde vécue nous transforme un peu. .. Cette installation m'en fait prendre pleinement conscience! Je peux confirmer que sa démarche est très efficace!

J'ai aussi mis les pieds hier au Haymarket, pub and theater, juste un peu plus au nord que mon hôtel sur Halsted.Il y avait une soirée de slam story telling. Assez chouette, mais c'était bondé et je n'ai pu rester bien longtemps pour en profiter, debout pendant trop longtemps sur place est difficile pour Mon cher dos. Mais j'ai vraiment pu voir là la différence de culture. C'est la première fois depuis mon arrivée que je réalise pleinement que je suis aux États-Unis, avec un autre peuple que le mien. Ce qui est amusant, c'est que j'ai appris ce matin que ce sera Julie Dirwimer, une canadienne d'origine française, qui représentera le Québec à la coupe du monde en France cette année! Le monde dans le creux de nos mains!;)

En passant, ici plusieurs artistes et musiciens rêvent de Montréal , ils la voient pleine de promesses et agréable, stimulante, riche... Un peu comme bien des artistes de chez nous rêvent de New York. La cour du voisin, éternelle objet de convoitise ;)

Voilà, je conclus cette lettre en te disant que j'apprécie chaque seconde où nous avons la chance d'échanger tous les deux, que ce soit de façon plus personnelle, à propos du voyage, de ton travail exposé ici ou de celui que tu es en train de faire... Je file, beaucoup de travail m'attends. Tu es avec moi.

Avec tout mon amour, je file vers la lumière de la mi-journée dans la belle Chicago!

Mélanie

mardi 10 septembre 2013

Beethoven LOVE 2013 (Chicago) jour 4


Pendant toute la durée du Beethoven Festival LOVE 2013, Mélanie Rivet, qui est ma conjointe et qui me représente à Chicago, tient un journal sur son périple, empruntant au ton de la BD symphonique Ludwig (Éditions Art global/Neige-galerie) et des Lettres à l'Immortelle Bien-aimée...


En ce lundi, beaucoup de problèmes techniques ont été résolus et plusieurs concerts se sont tenus, dont un, Consuming Love, mettant en vedette George Lepauw (piano), Nikki Chooi (violon), Matthew Lipman (violon), Gabriel Caberzas (violoncelle), ce qui a inspiré Mélanie :

[the cello musician to his beloved... Or no]
Je...
Tu...
Mais!!!
 -au ventre- le feu-
Mes yeux volent
Et puis tes doigts longent mon cou
Ton souffle déplace ma mèche de cheveux
-sur la pointe des pieds, je quitte la pièce
qui tournoie
-volière de papillons aux ailes si grandes
Qui s'entre collent pour ne former q'un papillon immense
Au moteur libellule
Puis -la rivière nous envahit
Son flot se répercute -
[...]
Tensions sur la peau
Poumons figés
Je ferme les yeux
Entrouvre la bouche
-tu n'es plus là! 


dimanche 8 septembre 2013

Beethoven LOVE 2013 (Chicago) jour 3

Pendant toute la durée du Beethoven Festival LOVE 2013, Mélanie Rivet, qui est ma conjointe et qui me représente à Chicago, tient un journal sur son périple, empruntant au ton de la BD symphonique Ludwig (Éditions Art global/Neige-galerie) et des Lettres à l'Immortelle Bien-aimée...




Catinca Tabacaru devant la vidéo
de Michel Lafrenière (TéléQuébec).
George Lepauw, fondateur et directeur du
Beethoven festival, et Mélanie Rivet lors
du Bal costumé.

[Chicago, 8 septembre 2013]
Masquarade party

Bonjour cher artiste adoré,

C'est plutôt tranquille en ce moment dans la White Room puisque tout le monde écoute le concert de George Lepauw et un tenor dont le nom m'échappe dans le Ludwig's Salon. J'en ai moi-même écouté une partie, mais je dois encore régler un petit problème technique avec le son de la vidéo maintenant. J'attends pour ce faire un technicien qui a aidé hier. Beaucoup de péripéties ont entouré et continuent d'entourer l'exposition, mais elle en vaut vraiment la peine!

Hier soir se tenait le Bal  "Masquarade party" et cela a amené beaucoup d'amoureux de Beethoven vers ton Ludwig. J'estime à environ deux cents personnes le nombre de visiteurs hier soir, la veille ils étaient autour de 80, donc près de trois cents personnes ont à ce jour côtoyé tes oeuvres et ton livre. Plus celles de l'après midi qui se déroule.

Parmi eux, un charmant couple dans la soixantaine qui s'est  assis sur le banc du piano à queue, voisin de l'espace de la vidéo, pour regarder et écouter attentivement l'ensemble du travail que Michel Lafrenière de TéléQuébec et toi avez réalisé. Ils ont apprécié chaque minute, et j'ai l'impression, tu seras heureux de l'apprendre, qu'ils ont saisi en profondeur ta démarche et l'ensemble du travail que tu as accompli. La dame faisait remarquer à son mari ta façon de déconstruire et de reconstruire les éléments dans tes images. Tous les deux étaient saisis de la justesse de la symbiose de la musique avec la vidéo et les images. Quand je leur ai dit que tu avais construit l'ensemble de ton récit sur la musique, cela semblait une évidence même pour eux. Je suis contente de te rapporter leurs paroles, mais comme j'aurais aimé que tu puisses les rencontrer et jaser avec eux, vous en auriez eu pour longtemps à partager je crois... Enfin, tu auras ce bonheur bientôt à Gatineau et à Montréal.

Ta présence nous manque, à Ludwig et moi...Enfin! Ne tombons pas dans la mélancolie, notre amour est si fort que nous pouvons traverser ces émotions ensemble et nous retrouver bientôt.

Le masque de Beethoven a suscité beaucoup de réactions hier soir pendant le bal masqué. Un amoureux fanatique de Beethoven  tremblait littéralement de joie de le voir là.  Tu procures beaucoup de joie à bien des gens tu sais?

Beaucoup d'autres personnes sont passées se délecter de tes oeuvres, comme mes photos le montrent. Quelle joie!

Pour ma part j'ai beaucoup dansé, je me suis bien amusée, peut-être un peu trop? Ce matin mes pieds et ma fatigue en témoignent... Tous les directeurs et bénévoles du festival étaient fidèles à leur poste tôt ce matin malgré la fête qui s'est tenue jusqu'aux petites heures.

Je te voyais partout pendant la fête, c'est d'abord le coeur lourd que j'ai siroté mon premier verre de vin rouge, pensant qu'il aurait été si bon de le partager avec toi... Puis, j'ai décidé de profiter de ma soirée et fêter ton succès!

Cet après-midi les gens qui sortiront du concert passeront pour la plupart par l'exposition, déjà quelques-uns circulent. Un visiteur s'est montré vivement intéressé par l'ensemble du projet, le fait que la musique soit liée à la vidéo, aux planches, et le fait que le livre contienne toutes ces planches exposées. La richesse et la complexité du projet l'a surpris. Il m'a demandé qui jouait du piano sur l'enregistrement et qui faisait l'ensemble de la musique. C'est avec joie que j'ai parlé de l'Orchestre symphonique de Gatineau, d'Yves Léveillé et de Marie-Charline Foccroulle au piano.

J'attends depuis longtemps maintenant le technicien, ce qui m'a donné la chance de t'écrire, mais je manque tous les concerts, quel dommage!

Je t'embrasse, et je pense à toi!

Love

Mel