Ah ben gâdon ça!

Hier se tenait l'AGA du Centre d'action culturelle de la MRC Papineau à Saint-André-Avellin et l'organisme en a profité pour dévoiler sa nouvelle image corporative ainsi que sa vitrine. Une première, je crois, dans la MRC.

Voici donc le logo qui représente le CACP : il y a l'aspect organique représentant la nature environnante, un oeil, un centre, un disque imbriqué dans un autre (pour démontrer la double-mission professionnelle et communautaire du CACP), le cou et le tête d'un cheval (animal très présent dans la MRC) et j'ai aussi fait un clin d'oeil à la BD en y incluant des éléments du phylactère. Les couleurs ont été empruntées à la vitrine où je voulais rappeler les années 1980...

Bon, on en parlait un petit peu ces derniers temps mais là, c'est vrai : hier soir, je suis devenu membre du conseil d'administration du CACP en tant que représentant «artiste», tournant ainsi définitivement la page «Premières Lignes» et m'impliquant pour la première fois dans mon coin de pays, la Petite-Nation. Dossier à suivre mais j'aime bien la gang : Émilie, Marie-Josée, Normand, Mario, François, Joëlle, Anik, Denise, Céline, Élizabeth, Pierre, Jeanette, Isabelle et Marie-France.

Bon, je quitte pour le CACP où je vais aller accrocher les originaux de «Cœurs d'Argile» pour une dernière fois...

Une nouvelle espèce d'oiseau apparaît à Saint-André-Avellin!

Depuis le début de l'année, je travaille sporadiquement à la mise en place d'une vitrine pour le Centre d'action culturelle de la MRC Papineau. Elle est pratiquement terminée. L'idée m'est venue de vitrines très vivantes et ludiques observées à Londres. À l'exception de l'éclairage et de quelques éléments achetés au Magasin à 1$, tous les matériaux sont recyclés comme par exemple sur ce détail de la tête de l'oiseau : la tête est une table extérieure en métal, le fond est une planche trouvée dans les déchets à Gatineau, l'oeil est composé d'un vieux vinyle 33 tours et d'une fuite de douche et le bec est le pied d'une chaise berçante.

La vitrine mesure 8 pieds de haut par 16 de large et sera visible de la rue, de jour comme de nuit. Le lancement se fera lors d'un 5 à 7 mercredi le 30 mars prochain au 3, rue Principale à Saint-André-Avellin. Le CACP profitera de l'occasion pour dévoiler aussi son nouveau logo sur lequel j'ai également travaillé et son nouveau site Internet conçu par Mediamachine.

Des illustrations pour le Festival de l'Outaouais Émergent!

Je peux enfin mettre sur le blogue une des illustrations que j'ai faite pour le FOÉ. Il s'agit d'une série d'images avec un super-anti-héros qui parcourt l'île de Hull. Le FOÉ a lancé son appel aux artistes avec cette première affiche. Je profite de l'occasion pour inviter tous les artistes en bande dessinée à s'inscrire sur le site du FOÉ afin de participer à la deuxième Kermesse BD où plusieurs activités mariant la BD à d'autres formes d'art sont prévues...

Le magnifique travail de graphisme de cette affiche a été fait par François Lauzon.

Anik Deslauriers et Christian Quesnel brassent la cabane à Hearst!

Anik Deslauriers et moi partons la semaine prochaine pour le nord de l'Ontario ou nous allons faire des activités promo en lien avec le Salon du livre de Hearst. Voici le texte du communiqué :

Mödzi productions a le plaisir de vous annoncer que les artistes-bédéistes Anik Deslauriers et Christian Quesnel seront au cœur d’une semaine d’activités pré-Salon du livre de Hearst, dans le nord de l’Ontario, du 21 au 25 mars prochain.

Outre des ateliers de création et de présentation à l’École secondaire catholique de Hearst le mardi 22 mars, une création expérimentale en public des deux bédéistes est prévue, en compagnie de l’artiste visuel Laurent Vaillancourt, le mercredi 23 mars entre 13 h et 17 h à la Place des arts de Hearst.

Les artistes participeront aussi au vernissage de l’exposition Le Petit Orteil dans l’enfance, qui regroupe les meilleures illustrations jeunesse produites par Christian Quesnel entre 2004 et 2010. Grâce à une subvention du Conseil des arts de l’Ontario, l’événement se tiendra samedi le 24 mars prochain à compter de 19 h à la Galerie 815 de Hearst. Ce sera aussi l’occasion de participer au double-lancement des albums de BD SiMonde et Mia d’Anik Deslauriers (Mödzi productions) et de Cœurs d’Argile de Christian Quesnel (Studio coopératif Premières Lignes).

SiMonde et Mia, ce sont deux personnages liés par la même quête d’absolu, sur laquelle se fonde un univers qui leur est propre, tantôt loufoque, tantôt poétique. C’est avec perspicacité qu’elles témoignent de leur vision du monde, où leurs idéaux se chevauchent avec ironie et ingénuité. Le comic strip est ici revisité avec fraîcheur et inventivité. Le recueil contient 26 strips qui ont été publiés initialement sur le site web du Studio coopératif Premières Lignes (www.premiereslignes.ca) sur une base hebdomadaire.

Au-delà des vibrations passées et lointaines de la maison Quesnel, à Saint-André-Avellin, le roman graphique Cœurs d’Argile est une réflexion sur le temps et l’espace, un même lieu partagé par des générations différentes entre 1931 et 2010. Avec une collaboration au texte de Guy Jean et préfacé par Jean-Paul Filion, décédé en décembre dernier, ce drame romantique est l’aboutissement du travail de Christian Quesnel en résidence au studio londonien du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2009.

SiMonde et Mia, par Anik Deslauriers, 32 pages en couleurs,
Mödzi productions, 12 $.

Cœurs d’Argile, par Christian Quesnel, 128 pages en couleurs,
Studio coopératif Premières Lignes, 35 $.

Elles, L. et autres...

Samedi dernier se tenait le vernissage de FemmExpo, l'événement-phare du Centre d'action culturelle de la MRC Papineau. Malgré la température, beaucoup de gens se sont déplacés. J'en ai profité pour faire mon coming out auprès des organisatrices qui ont été ravies à mon grand plaisir car mon approche était constructive. Je partage avec vous le texte du communiqué envoyé ce matin par courriel et Facebook :

Un homme s'expose à FemmExpo 2001

Le Centre d’action culturelle de la MRC de Papineau (CACP) organise, pour la troisième année consécutive, des activités en lien avec la Journée internationale de la femme (8 mars) dont l’événement-phare est FemmExpo, qui regroupe 46 femmes-artistes. Le succès du superbe concept de FemmExpo est indéniable. Cette année, la thématique de l’exposition est La Tyrannie de l’apparence. Par solidarité et désir d’inclusion, l’artiste-bédéiste Christian Quesnel a soumis à FemmExpo une œuvre photographique intitulée La Tiffany de l’apparence ou Je m’aime comme je suis sous le pseudonyme de la femme-artiste Roman Pavlìc. Voici sa description de l’œuvre : « Cette photographie numérique est la représentation, par le biais d’objets, du corps de la femme qui subit des pressions sociales dictant un modèle déphasé de la réalité féminine. Ce fantasme de l’apparence imposée cause des dommages psychologiques qui mènent même au bistouri des chirurgiens plasticiens dans certains cas, d’où la présence des couteaux. Le message de l’œuvre incite au questionnement : et si nous, les femmes, proposions une image qui nous représente telle que nous sommes? Serions-nous enfin libérées de ce diktat de l’apparence imposé par les penseurs de la mode? » Cette initiative peu orthodoxe de Christian Quesnel se veut une invitation à l’ouverture et au dialogue, visant par cette intrusion dans l’univers féminin à décloisonner le discours et les revendications des groupes. Selon Quesnel, qui se décrit comme humaniste, «  permettre aux hommes de s’exprimer sur des thématiques qui préoccupent les femmes pourrait générer des réflexions, des échanges et un dialogue constructifs par le biais des arts. En tant que pères, fils, petit-fils ou frères, les hommes peuvent fournir un regard différent qui vient s’ajouter aux nuances d’une thématique choisie par des femmes »

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Je travaille aussi toujours sur le projet «L.». Cette image-ci a été inspirée de la Beatlemania...

Hommage à Jean-Paul Filion

Jean-Paul Filion a écrit la préface de mon dernier livre, «Cœurs d'Argile». Nous avons pris contact lorsque j'étais en résidence à Londres mais nous ne nous sommes malheureusement jamais rencontrés, la vie en ayant décidé autrement lorsqu'il est décédé le 27 décembre dernier. Malgré ça, il s'est montré d'une extrême générosité à mon égard et s'est lancé dans l'écriture enflammée de «L'enfant qui se mourait d'aimer», son ultime contribution en tant qu'artiste. Je tenais à lui rendre hommage et à offrir du même coup mes sympathies les plus chaleureuses possibles à son amoureuse, Yolande Leclerc, à qui j'ai envoyé l'illustration ci-contre. Je me permet de vous transmettre ce message reçu en juillet 2009 par M. Filion lorsqu'il a jeté un oeil sur mon travail :

«J'ai un peu visité vos blogs et me suis retrouver devant une rencontre inattendue des plus intéressantes. Bravo pour vos talents lesquels semblent vous diriger vers des réalisations de belles tenues. Je me demande de quelle manière je pourrais vous aider au sujet du travail entrepris pour votre roman graphique. A défaut de photos concrètes représentant des réalités vécues au temps de Lionel Quesnel et famille, tout ce que je pourrais apporter ce serait un récit écrit - disons comme une sorte de nouvelle - dans lequel je serais enclin à circonscrire et rédiger des anecdotes, des souvenirs, des empreintes dans ma mémoire qui vous feraient le dessin plus ou moins romantique de mon état imbu des sentiments intenses qui m'ont fait rêver de grands rêves à cause de ma situation familiale: moi, grandissant dans un champ culturel très paysan et modeste, placé en face d'une maison-château où logeaient une famille riche et bourgeoise. Dans ce château vivaient un roi, une reine, une princesse et des princes. Seriez-vous intéressé à ce que je pourrais écrire sur l'âme profonde d'un petit Roméo issu d'une famille pauvre qui se pâme presque douloureusement pour une Juliette belle à mourir, éloignée comme une étoile, un être, un astre. un visage que le destin vous interdit de toucher, ne serait-ce qu'une seule fois dans toute une vie. Dites-moi franchement comment vous voyez ma participation à votre projet.»

Il m'a aussi écrit un peu plus tard, en août de la même année :

«Avec vous, je vais d'étonnement en étonnement. Vos dessins sont superbes et votre histoire très accrocheuse pour l'âme humaine. Avec émotion j'ai vu dans la nature de vos images des similitudes avec celles de Fred Back que j'ai bien connu et fréquenté à Radio-Canada alors qu'il était graphiste et moi décorateur. Compliments donc... Alors, c'est d'accord pour les 20 pages. Je me mets déjà à polir mon texte et le taper afin de pouvoir vous le faire lire le plus tôt possible. A très bientôt et merci pour votre confiance stimulante. C'est un honneur pour moi de vous avoir sur mon chemin.

Ce fût aussi pour moi, un grand honneur de l'avoir croisé sur le chemin de la vie.

Merci Monsieur Filion!

«L.» au Bar à mots du Salon du livre de l'Outaouais

Vu que la thématique du dernier Salon du livre de l'Outaouais était le plaisir, il était tout à fait approprié de travailler sur «L.» lors de mes deux séances de travail en direct au Bar à mots. Voici le fruit de ces deux heures passées au Palais des congrès de Gatineau (+ deux autres heures dans mon studio). Un grand merci à Éric Péladeau, président du Studio Premières Lignes, pour avoir pensé à moi pour cette activité.

D'ailleurs, je tiens à remercier tout le monde qui sont passés au stand de Premières Lignes pour m'entretenir de «Coeurs d'Argile» et d'autres choses. Ce salon a été superbe et on y voyait que des sourires. Bravo à l'équipe actuelle du SLO (Andrée et les membres du c.a., Anne-Marie, Isabel, Nathalie et Jacques sans oublier les supers-bénévoles) qui a su se connecter au milieu mais aussi aux attentes de la population. La preuve qu'ils ont réussi avec brio? Les 35 000 visiteurs qui sont passés.